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LA CRECHE DE NOËL
Comme chacun peut le constater, l’église de Givry, comme beaucoup d’églises de nos villages, sont maintenant peu fréquentées. Les rares prêtres officient dans les bourgs centres et les offices dans les campagnes se résument à accompagner les familles pour leurs cérémonies et pour fêter quelques événements religieux. Cette évolution de la pratique religieuse conduit quelque peu à «oublier» le clocher du village.
Pour la préparation de la grande fête de Noël, la coutume ancestrale conduisait à installer, à l’intérieur de l’église, un grand sapin avec ses guirlandes, ses bougies et son étoile brillante à son sommet. Au pied du magnifique sapin de Noël, une crèche, chaque année renouvelée, parfois vivante, annonçait la naissance prochaine de Jésus !
Après la messe, chaque dimanche, les enfants se précipitaient gaiement pour admirer la crèche, mettre une petite pièce pour faire chanter Noël à l’ange de garde qui renouvelait son couplet à chaque chute de métal ! C’était un réel plaisir pour tous les enfants du village !
Cette époque est malheureusement révolue. Plus de sapin, la crèche est peu renouvelée, peu visitée, si ce n’est une fois à l’occasion d’une veillée de Noël !
Souhaitant innover pour s’adapter à l’évolution de la pratique religieuse, une équipe de valeureux givryards eu l’idée de réaliser une crèche extérieure. Afin de permettre à tous de se souvenir et de fêter Noël en venant admirer cette crèche publique !
On parle d’une équipe ? Pour étudier l’idée, définir le modèle, la taille, la décoration, le lieu de présentation… il suffit de se retrouver à six ou sept autour de la table de la Mairie. Mais pour réaliser l’œuvre souhaitée par tous, c’est une autre histoire.
Il se trouve que Givry possède parmi sa population un habitant orfèvre du bricolage et du travail minutieux. Finalement c’est lui, Daniel Waléra qui a construit la crèche, il est vrai aidé par quelques voisins. Vous pouvez admirer cette belle réalisation installée devant l’église.
Elle est construite pour durée, et l’an prochain elle se verra installée sur un autre endroit du village pour le bonheur des habitants plus éloignés de l’église !
Texte : Daniel GUERIN
Photos: Nadya MOUZET
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Lors d'une balade dans Givry, j'ai pu découvrir cette plante, dans une ancienne pompe à eau.
Si l'origine des joubarbes reste encore soumise à discussion (à priori, Sud de l'Europe), il est cependant certain qu'elles sont des plantes de montagne.
Les joubarbes sont de petites vivaces, très décoratives. Reconnaissables par leur fameux port en rosette, elles possèdent de nombreuses petites feuilles succulentes qui s'agglutinent, très serrées et de façon hélicoïdale, à la courte tige centrale. La forme des feuilles est très variable : linéaire, oblongue, lancéolée, elliptique, spatulée ou même cordiforme. Parfois lisses ou duveteuses, veloutées ou poisseuses, elles se teintent de diverses couleurs : jaune, vert, bleu-vert, gris, rougeâtre, pourpre plus ou moins foncé...
À la fin du printemps, les fleurs font leur apparition. Là aussi, elles se déclinent sous plusieurs coloris : du jaune soufre au rouge-prune, sans oublier le blanc parfois teinté de vert.
Le système racinaire de la joubarbe
Contrairement à ce que l'on peu penser, la joubarbe possède un système racinaire important, compte tenu de la petite taille de la partie aérienne de la plante. Formé de longues racines, il se développe essentiellement verticalement, cherchant, à l'image du système racinaire des plantes dites « de fissures », à aller toujours plus loin en profondeur. Cela s'explique, si l'on étudie le milieu naturel dans lesquels évoluent les joubarbes : substrat rocheux et caillouteux, sur lequel elles doivent s'arrimer et infiltrer les interstices, à la recherche d'un peu d'humidité.
Cette caractéristique est à prendre en compte si vous souhaitez cultiver la joubarbe dans un pot ou un récipient quelconque.
En pot ou en pleine terre ?
L'adaptation des joubarbes à la culture « hors-sol », permet mille et une mises en scène décoratives : en pots de toutes sortes, dans des auges, sur des murets, voire sur les toits ! Toutes les idées sont possibles pour créer des jardins miniatures, seules ou accompagnées de sédums, de saxifrages ou de campanules de rocailles. Choisissez cependant des récipients assez profonds, pour pouvoir permettre le développement des fameuses racines. La culture en pot convient particulièrement aux variétés à faible floraison. Les espèces trop « florissantes » se trouvent vite à l'étroit et s'étiolent. D'autres espèces, aux stolons baladeurs, ont vite fait de coloniser les pots voisins.
La culture de la joubarbe en pleine terre peut, quant à elle, se faire sous forme de plates-bandes, de bordures ou de couvres-sols, mais ce n'est assurément pas le meilleur moyen de la mettre en valeur. Affleurements rocheux, rocailles, talus, correspondent davantage à cette petite plante des montagnes. La culture en pleine terre, si on la compare à la culture en pot, permet un développement optimisé du pied mère et de ses rejets, moins à l'étroit que dans un conteneur. Mais gare aux hivers humides et pluvieux de certaines régions. Toutes les espèces de sempervivum ne les supportent pas.
Culture et entretien
Un substrat très drainant, une exposition chaude et ensoleillée sont les besoins simples mais nécessaires pour la survie des joubarbes.
Au printemps et en été, arrosez les joubarbes cultivées en pots, dès lors que le terreau s'est asséché. À partir de l'automne, mettez-les à l'abri des pluies (pour les cultures en pleine-terre, un « parapluie » peut-être installé si nécessaire). Supprimez les rosettes desséchées et guidez le développement des stolons.
Le saviez-vous ?
- Le Haut-moyen-âge voit fleurir ses toits de multitudes de Joubarbes, pour leurs vertus protectrices contre la foudre.
- Joubarbe est la francisation du Latin médiéval Jovis barbam, qui signifie "barbe de Jupiter" ; Jupiter étant le dieu associé, traditionnellement, à la foudre.
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La centaurée des montagnes, nommée également bleuet des montagnes, bleuet vivace ou jacée des Montagnes, est une plante vivace dont l'espèce botanique pousse spontanément dans les montagnes françaises.
Plante rhizomateuse et pubescente, ses tiges simples, quelquefois ramifiées, se dressent sur une hauteur moyenne de 50 cm. Les feuilles vertes sont souples et lancéolées.
Au sommet des tiges, un involucre aux bractées bordées de cils noirs, d'où émerge la fleur rayonnante : capitule de 10 cm de diamètre, aux fleurons périphériques longs et étalés (fleurs stériles), et aux fleurons centraux, tubulaires et plus courts (fleurs hermaphrodites).
Ces belles et délicates fleurs printanières et estivales attirent abeilles et papillons.
Utilisations
La centaurée des montagnes est une grande habituée des jardins d'altitude.
Il existe diverses variétés horticoles, aux couleurs variées, qui trouveront place en bordure de massifs, en plates-bandes ou bordures d'allées ou de pelouses, sans oublier le potager !
Même si les centaurées annuelles sont préférées aux centaurées vivaces pour la composition des bouquets, les centaurées des montagnes sont de belles fleurs à couper et se conservent également très bien, une fois séchées.
Culture
La centaurée des montagnes est une plante rustique et vigoureuse : elle affectionne les expositions ensoleillées mais supporte la mi-ombre, elle apprécie les sols frais mais tolère assez bien la sécheresse.
Les sols ordinaires lui conviennent, même les plus pauvres et caillouteux.
Semez la centaurée en pépinière ou sous châssis froid, au cours des mois d'avril et de mai.
La germination se fait à 20°C. Profitez également de cette période pour diviser vos anciens pieds.
L'installation d'un paillage permettra de conserver un sol frais durant la période estivale.
L'été, est la saison de l'oïdium ; la centaurée y est très sensible. Dès que le feuillage est touché, après une première floraison (début juillet), rabattez la plante. Après quelques arrosages, une deuxième floraison fera son apparition.
Le saviez-vous ?
La centaurée des montagnes possède des vertus médicinales. Ses fleurs peuvent-être notamment utilisées pour ses propriétés digestives et diurétiques.
Les fleurs des centaurées des montagnes sont comestibles ; séchées, elles peuvent agrémenter quelques thés, décorer des sorbets, colorer les salades...
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Coucher de soleil sur le pont de l'Aisne
Coucher de soleil sur le pont de l'Aisne
Vu en direction de la Chapelle Montmarin
Toutes les photos sont prises sur Givry
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